Courtier en travaux est un métier qui n'est apparu que très récemment, mais qui est voué à un avenir prometteur. L'intervention d'un tiers apporte en effet bien du confort aux particuliers comme aux entreprises du secteur du bâtiment. Pour les créateurs d'entreprise inspirés par ce marché et qui souhaitent devenir courtiers en travaux franchisés ou indépendants, il est important de bien comprendre l'état de la profession.
Un marché en pleine expansion
On compte actuellement entre 500 et 600 professionnels du courtage en travaux en France. Certains sont indépendants, les autres opèrent avec l'appui de réseaux nationaux. Et la demande ne cesse d'augmenter. Pour les particuliers qui cherchent à faire effectuer des travaux au meilleur prix sans transiger sur la qualité, l'intervention d'un courtier est un gain de temps et d'énergie non négligeable. D'autant que cela ne leur coûte rien. Ce sont en effet les artisans et les entreprises du bâtiment et de la rénovation qui rémunèrent les courtiers qui leur apportent des chantiers. Ceux-ci sont également demandeurs de ce référencement qui leur permet d'économiser sur leur budget publicité et communication. Mais tout n'est pas rose chez les acteurs du courtage ; sans cadre réglementaire défini, rien ne permet aux clients ou aux artisans de distinguer un bon courtier (formé, expérimenté, etc.) d'un nouveau venu enthousiaste qui ne connaît pas forcément très bien le secteur.
Le rôle de la fédération
Depuis 2007, la Fédération française du courtage en travaux (FFCT) a regroupé plus d'une centaine de courtiers, indépendants comme franchisés. Elle offre à ses adhérents des services de formation, de documentation, ainsi qu'une plateforme téléphonique pour répondre à leurs questions juridiques. Elle a également rédigé un code de déontologie que ses adhérents s'engagent à respecter.
La fédération s'est donnée pour mission de promouvoir le métier de courtier en travaux auprès du grand public, mais aussi de pousser vers un cadre réglementaire commun pour protéger l'ensemble de la profession. La FFCT souhaite que « le législateur définisse ce métier avec l'obligation de suivre une formation et de détenir une carte professionnelle pour exercer son métier à l'image d'un courtier en crédits » et que la profession soit reconnue par un code APE.
Notons qu'il existe également un Groupement national des courtiers en travaux indépendants (GNCTI), qui regroupe 84 adhérents et propose une formation gratuite deux fois par mois. Il est membre de la Fédération du commerce associé (FCA) depuis 2011.
La franchise structure naturellement le courtage
Les réseaux de courtiers franchisés sont l'autre force de structuration du marché. En regroupant sous une même enseigne plusieurs dizaines de courtiers qui ont tous suivi la même formation et opèrent selon un concept unique, les franchiseurs sont à même de proposer aux professionnels du secteur comme à leurs clients un service de qualité. En outre, chaque courtier en travaux franchisé est conscient d'engager la réputation de la marque pour laquelle il travaille. Cette émulation ne peut qu'être bénéfique à la fois aux réseaux et au marché dans son ensemble.
La Rédaction, Franchise Courtage en Travaux ©