Le courtage en travaux est une activité encore récente. Le concept est né il y a une dizaine d’années seulement. Il s’impose et se développe en continu. Le bâtiment a souffert et souffre encore de la crise, mais la profession de courtier s’installe progressivement comme un allié indispensable entre le client et les professionnels. Tour d’horizon du marché du courtage en travaux, de ces caractéristiques et de ses perspectives.
Définition du courtage en travaux
Le secteur du bâtiment est complexe. Beaucoup d’entreprises, des grandes structures aux petits artisans, interviennent chez les particuliers ou les professionnels pour construire, rénover ou entretenir. Le métier de courtier est une réponse à un besoin croissant. En effet, les PME (Petites et Moyennes Entreprises) et les particuliers ont souvent des difficultés à trouver des professionnels compétents pour intervenir sur des projets ne nécessitant pas l’intervention d’un maître d’œuvre. Le montant moyen de ces chantiers est de 15 000 euros. Petits chantiers oui, mais qui demandent l’intervention de plusieurs corps de métier (plaquiste, peintre, chauffagiste etc.) et nécessitent du temps et des compétences, pour organiser et coordonner les interventions.
Le courtier en assurance est un intermédiaire entre les artisans et les clients. Il va déterminer les contours d’un projet, proposer des entreprises en fonction de leurs compétences et de leur disponibilité, organiser le déroulement du chantier…
Les avantages du courtier en travaux
Le courtier est un intermédiaire. Il fait le lien entre la demande et l’offre dans le secteur des travaux et de l’amélioration de l’habitat.
Pour le client, faire appel à un courtier présente de nombreux avantages. Ces services sont gratuits puisque le courtier se rémunère par un pourcentage défini sur chaque affaire signée avec l’artisan. Mais surtout, le client s’exonère des soucis des travaux et de l’organisation d’un chantier. De son côté, l’artisan étoffe sa clientèle par le biais de l’intervention du courtier.
Pour se lancer dans la profession de courtier, ouvrir une franchise est une solution intéressante.
Une profession exercée à 50 % par des franchisés
Le courtier travaille en indépendant ou s’intègre au sein d’un réseau. Devenir franchisé est le choix de la moitié des courtiers en travaux. La création d’une entreprise en franchise permet d’intégrer un collectif, de bénéficier d’une image, de services, de soutien etc. La première franchise dans ce secteur est « ILLICO TRAVAUX », le leader sur le marché qui compte environ 90 franchisés. D’autres ont suivi comme « CIMCO », « AXEO Travaux » ou la « Maison des travaux ». Vous souhaitez devenir franchisé ? L’investissement global se situe entre 25 000 et 45 000 euros suivant les structures. Après deux ans d’exercice, le franchisé peut viser autour des 80 000 euros de chiffres d’affaires et jusqu’à plus de 150 000 euros.
Le courtage en travaux est une activité qui exige un très bon relationnel et un sens commercial aiguisé. Pour devenir franchisé, il faut aussi maîtriser les rouages du secteur du bâtiment. De belles perspectives attendent les futurs indépendants ou créateurs d’entreprise en franchise.