Le courtage en travaux est une activité qui demande à la fois une organisation sans faille et un carnet d'adresses très fourni. Quand on se lance dans un métier aussi concurrentiel en créant son entreprise, il faut être certain de pouvoir tenir le choc. Travailler seul demande sans aucun doute plus de travail et de persévérance que d'ouvrir une franchise de courtage en travaux. Mais qu'en est-il du point de vue financier ?
Un principe éprouvé depuis des générations
La franchise ne dément pas son succès depuis son invention dans les années 1930. Ce principe de commerce associé finalement simplissime continue de faire ses preuves en traversant les crises tout comme les époques.
Le franchiseur a passé des années à développer, affiner puis rentabiliser un concept – de la vente à domicile, à la restauration rapide en passant par une agence de courtage en travaux. À la signature du contrat, le franchisé bénéficie du droit de dupliquer le concept en faisant usage de la marque et du savoir-faire de l'enseigne. En échange d'un droit d'entrée au départ, puis de royalties périodiques correspondant à un faible pourcentage sur son chiffre d'affaires, le franchisé reçoit une assistance quotidienne en matière technique, commerciale, d'animation et de formation.
Il est important de noter que les deux sociétés sont juridiquement indépendantes et que le franchisé reste seul maître à bord de son entreprise, et ce même s'il doit suivre les directives de la tête de réseau. Mais ce qui fait le succès de la franchise est la relation non hiérarchique qui unit les deux parties : chacun travaille à la fois pour son propre bénéfice et pour le bénéfice de son partenaire.
Les chiffres de la franchise
Le développement du commerce associé, et principalement du modèle de la franchise, s'est véritablement accéléré pendant les années 80. Aujourd'hui, la franchise représente un chiffre d'affaires de plus de 47 milliards d'euros rien qu'en France. Les réseaux croissent en moyenne de 8 à 11 % et les enseignes les mieux placées sont souvent des acteurs majeurs dans leur secteur. En outre, grâce à la master franchise, le modèle permet à des marques de s'étendre à l'international bien plus rapidement en misant sur l'énergie et les capitaux de sociétés partenaires. Environ un tiers des réseaux de l'Hexagone franchit le pas de l'internationalisation.
Des franchisés satisfaits
Pour en revenir au niveau de vie des franchisés, tournons-nous vers l'enquête réalisée en 2012 par la Fédération française de la franchise et la Banque Populaire. 54 % des franchisés interrogés estiment mieux gagner leur vie depuis qu'ils sont entrés dans leur réseau. 37 % d'entre eux déclarent avoir un salaire annuel compris entre 20.000 € et 40.000 € et 27 % sont au-delà de 40.000 €.
On note que la part de dividendes dans ce revenu augmente (16 % en 2012 contre 12 % en 2010). Côté chiffre d'affaires,16 % des franchisés totalisent plus d'un million et demi d'euros, et 50 % sont dans la fourchette allant de 300.000 € à 1.500.000 €.
La Rédaction, Franchise Courtage en Travaux ©